AI France Summit 2019 – Les moments forts

Le 19 février 2019 s’est tenu au Ministère de l’Économie et des Finances le premier sommet français sur l’intelligence artificiellel’AI France Summit. A l’origine de ce sommet TECH IN France, le CGET et la DGE.

AI France Summit – Première édition :

Les participants ont été accueillis avec un imposant exemplaire de l’étude réalisée sous l’égide du PIPAME, le Pôle Interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations Économiques.
Un cadeau de poids ! 2,5kg et 300 pages d’analyses sectorielles approfondies et de recommandations que nous vous invitons à télécharger.

Un programme chargé pour cette première édition :

La journée a été rythmée en quatre tables rondes autour des secteurs les plus porteurs, selon l’étude réalisée, en matière d’IA :

Une des tables rondes de l’AI France Summit
  • La santé et le mieux vivre
  • Smart City et les services publics
  • L’industrie et les services du futur
  • Les opportunités de croissance pour les entreprises

Chaque table ronde regroupait des acteurs majeurs des secteurs concernés, des élus et autres experts.

L’AI France Summit en quelques formules choc :
Antoine Dubois présentant l’étude PIPAME

– « L’Intelligence Artificielle est là pour automatiser des tâches cognitives : comme la perception, la compréhension et la prise de décision face à une situation,  pour l’instant, elle maîtrise la perception et sa compréhension reste basique : il faut imaginer un idiot très discipliné . » Antoine DUBOIS cabinet Atawao

– « L’Europe n’est qu’à la quatrième place mondiale, après les USA, la Chine et Israël. La France se hisse sur la troisième marche du podium européen derrière le Royaume Uni et l’Allemagne. Le Brexit devrait donner à la France l’occasion de monter sur la première marche. » Antoine DUBOIS cabinet Atawao

– « La faible explicativité du deep learning est le principal frein à l’adoption plus large de l’IA dans le domaine de la santé. » Jean-David ZEITOUN – Co-founder et CMO chez Inato 

– « Le plus gros challenge de l’IA en médecine c’est l’accès aux données des patients. Si ça marche pour la recherche on devrait pouvoir y arriver de façon plus opérationnelle ! »Emmanuel BACRY – Directeur de recherche Polytechnique 

– « Même les médecins ont peur d’être remplacés par de l’intelligence artificielle ! » David de Amorim – Directeur Innovation Santé chez Docaposte

– « Il faut former urgemment les citoyens à la data . Entre paranoïa et négligence, ils ne savent pas s’ils doivent ou non donner accès à leurs données. »Emmanuel BACRY – Directeur de recherche Polytechnique 

– « Il est important de structurer les données du Dossier Médical Partagé pour qu’il ne reste pas une coquille vide. » Salima Benhamou – Economiste à France Stratégie

– « Les législations telles que le RGPD et la CNIL ne sont pas des obstacles à la collecte de data bien au contraire ! » François Lhemry de Critéo

Des Solutions aux problématiques soulevées :

Il semble évident que les pays d’Europe ne pourront pas rivaliser avec les États-Unis ou la Chine en terme d’investissements. La meilleure façon de pouvoir leur tenir tête est une approche transverse dans le partage de nos ressources selon Cédric Villani député LREM.

Beaucoup de projets d’Intelligence Artificielle sont dans une ornière à cause du sillotage des données, ou de la difficulté à travailler avec des données non-structurées, une problèmatique que nous sommes capables d’adresser grâce à DataVision.

Nous avons vraiment apprécié cette journée de conférences. Les points abordés et les experts présents donnent un éclairage particulièrement pertinent sur le secteur. Et vous, vous y étiez aussi ? Qu’en avez-vous pensé ? 

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